Ses enfants m’insupportent!

Ses enfants m'insupportent!
Temps de lecture : 5 mn

Vous êtes engagée dans une relation avec un homme qui a un ou des enfants d’un précédent ménage. Problème : vous ne les supportez pas! C’est en effet un vrai soucis qui peut avoir des répercussions sur votre relation.

Il va donc falloir trouver une solution à cette situation.




Identifier la cause

 

Tout d’abord prenez le temps de vous poser 5 minutes avec vous même et de vous demander quelle est la raison du malaise.

 

Quand cela a-t-il commencé ? Est-ce le cas depuis le tout début? Y’ a-t-il eu un déclencheur ou bien cela a-t-il été progressif? Ont-ils une attitude insolente constante ? Si vous avez des enfants, y’ a-t-il une différence d’éducation notable?

Lorsque vous avez rencontré votre conjoint, étiez vous embêtée qu’il ait déjà des enfants?

Leur avez-vous laissé une chance?

Demandez vous si vous avez de votre côté fait des choses pour tenter de résoudre le problème.

Ensuite, demandez vous si le sentiment est mutuel ou s’il n’est que le vôtre.

 

Il est important que vous fassiez ce travail de remise en question, en étant le plus honnête possible avec vous-même, sans pour autant vous incriminer. Si vous n’avez rien à vous reprocher, n’allez pas vous créer des cheveux blancs!




Parlez-en avec votre compagnon

 

Une fois que vous aurez identifié l’origine du problème, il va falloir tenter de le solutionner.

 

Ayez une discussion avec votre compagnon. Mais gardez en tête qu’il s’agit de ses enfants. Peu importe qu’ils aient 4 ou 18 ans, que leur père soit agacé aussi, il vous faudra prendre des gants. Ne considérez pas son éventuel agacement partagé comme une ouverture pour vous lâcher. Nous connaissons tous ce sentiment: “je peux critiquer ma famille mais je ne veux pas que les autres le fassent”.

 

Pour entamer la question en douceur, si c’est la première fois, commencez par le questionner sur son ressenti. “Tu as remarqué que ton fils et moi….?” ou “tu m’as trouvée nerveuse dernièrement…”

Ensuite parlez lui de l’introspection que vous avez menée comme conseillée en première partie. Demandez-lui s’il a la même vision du soucis, et s’il en sait plus que vous sur les potentielles causes.

 

Le but de la première partie de cet échange est simplement de dresser un diagnostic de la situation. Ne pointez personne du doigt et ne cherchez pas de responsable.




La recherche de solution

 

A ce stade, il est important que vous sachiez si oui ou non vous voulez arranger les choses avec ses enfants.

Dans tous les cas, évitez les “c’est eux ou moi” et les ultimatums du type “ils vont vivre chez leur mère ou c’est moi qui pars”.

Il est particulièrement injuste de demander à qui que ce soit de choisir entre ses enfants ou sa compagne / son compagnon.

 

Si vous savez que vous n’avez aucune envie de trouver une solution, il faudra vous demander si cette relation est faite pour vous. Une personne doit être acceptée avec ses enfants ou pas du tout.

 

Soyez donc au possible dans la recherche d’une solution pour l’entente entre les enfants et vous. Demandez à votre compagnon, qui les connait mieux, comment dialoguer avec eux.




Parlez avec les enfants

 

Forte des conseils que leur père vous a donnés, tentez un dialogue avec l’enfant.

 

Cette conversation est très importante. Toute maladresse peut empirer les choses. Voici donc quelques conseils pour en éviter un maximum:

 

Parlez leur sans votre conjoint.  La conversation ne doit pas ressembler à un procès ou une intervention. Vous risqueriez de braquer l’enfant qui se sentira piégé et trahi par son père.

 

-S’il y’ a plusieurs enfants, parlez leur séparément. De la même façon que vous ne devez pas être en “position de force”, ne vous mettez pas en position de faiblesse. Les enfants sont complices entre eux et ont tendance à s’encourager et se soutenir face à leurs beaux-parents. En les approchant un par un,  vous identifierez qui est plus doux avec vous, et qui a plutôt tendance à entretenir le malaise et entraîner les autres.

 

Demandez explicitement un entretien à l’enfant.  “Je peux te parler 5mn? Mettons nous dans le salon”. Ne commencez pas à lui parler alors qu’il fait autre chose et qu’il ne s’est pas “engagé” à vous accorder de l’attention, il tenterait par tous les moyens de fuir cette conversation inconfortable. Tentez également d’être face à face.

 

Attention à votre ton. Lorsqu’on ne supporte plus une personne, on a tendance à ne plus parvenir à lui parler gentiment quelque soit la situation.

 

-Comme un commercial, commencez par une question brise-glace pour détendre l’atmosphère: “ça va?” “ça  a été ton match?… bon, je voulais parler un peu avec toi parce que j’ai remarqué….”




Tout comme avec votre conjoint, commencez par le questionner sur son ressenti, puis faites lui part de votre état d’esprit et de la façon dont cela pèse sur votre équilibre familial.
Ne le culpabilisez pas, ne l’incriminez pas.

Demandez lui si il ne préférerait pas que les choses se passent bien et demandez lui comment vous pourriez faire, tous ensemble.  S’il a des idées, des souhaits. S’il y’ a des raisons à son comportement.

Soyez a 100% dans la recherche de solution et à 0% dans l’accusation. C’est inutile. En effet, un enfant considèrera que si vous l’avez déjà identifié comme étant source du problème,  il est inutile de discuter avec vous. Retenez que celui-ci saura très bien se passer de s’entendre avec vous, arranger les choses n’est pas son rôle.

 

Concluez cette conversation par un contrat moral bilatéral (vous allez prendre ses remarques en considération et lui tentera de se comporter différemment)  suivi d’un contact physique (poignée de main solennelle, embrassade, check, etc..).

 

Après cette discussion, faites part à votre conjoint de votre contrat, encouragez le à aller discuter avec ses enfants (séparément également) et à leur demander ce qui s’est dit.

Cela permettra de leur faire répéter leur engagement à une autre personne, les obligeant un peu plus à s’y tenir, et par la même occasion, de leur confirmer qu’il n’y a pas d’alliance entre vous à leur encontre, et votre démarche n’engageait que vous.




Pour conclure

 

Le seul mot d’ordre ici est:

CO-MMU-NI-CA-TION.

Assurez vous bien de toujours être en recherche de solutions plutôt que de pointer des problèmes. Cela doit se faire entre vous et le/les enfant/s mais avec l’appui de votre conjoint.

 

Si rien ne fonctionne, essayez de faire appel à un professionnel (psychologue, éducateur).

 

Vous avez vécu ou vivez vous-même cette situation? Vous vous retrouvez ou au contraire pas du tout dans cet article? Partagez votre expérience ou votre avis en commentaires!




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