Avoir un enfant : je choisis l’adoption

Avoir un enfant : je choisis l'adoption
Temps de lecture : 4 mn

Différentes raisons peuvent vous pousser à envisager l’adoption: l’absence de partenaire, l’impossibilité de concevoir, une envie profonde d’offrir un foyer à un enfant, etc…

Dans tous les cas, il est important de savoir dans quoi on s’engage afin d’éviter toute déception ou expérience difficile.




L’adoption d’un enfant, une réflexion qui se murit

 

Nombreuses sont les circonstances qui peuvent conduire à envisager l’adoption:

  • le fait de ne pas avoir rencontré l’amour
  • des difficultés à concevoir ou une stérilité
  • une envie d’offrir un foyer à un enfant dans le besoin

Ces circonstances ne doivent pas être confondues avec des motivations.

En effet, au delà du fait de ne pas avoir eu l’opportunité de faire un enfant, il faut se demander quelles  sont vos motivations profondes.

 

Assurez-vous par exemple de ne pas adopter un enfant pour répondre à une certaine pression sociale liée à votre âge.

 

En effet, bien que certains décident de faire des enfants pour de mauvaises raisons, l’adoption ne peut être motivée par ce type de préoccupations.

Il faut donc prendre le temps de murir votre réflexion et d’être sûre de vouloir accueillir un enfant.




De la même façon, veillez à ne pas adopter par dépit.

Si vous avez connu des expériences traumatisantes telles que la perte d’un enfant, une fausse couche ou l’annonce d’une stérilité, ne vous lancez pas dans l’adoption pour compenser.

 

Prenez le temps de terminer votre deuil et de développer une réelle envie d’accueillir un enfant indépendamment de votre parcours.

 

Il est également important de bien vous demander si vous arriverez à l’expliquer à votre entourage.

Serez-vous soutenue? Comment vous le gérerez si ce n’est pas le cas, etc…

 

Demandez-vous si arriverez à aborder le sujet avec l’enfant plus tard, et si vous vous sentez assez forte pour répondre à ses questions, et gérer un éventuel mal-être.

 

 

Qui peut adopter?

 

L’adoption en France est à ce jour reversée aux célibataires de plus de 28 ans et aux couples mariés depuis 2 ans.

 

Les couples mariés depuis moins de 2 ans peuvent également adopter si les époux ont plus de 28 ans.



Les personnes vivant en concubinage et les couples pacsés peuvent également accueillir un enfant. Cependant, seul l’un des membres du couple adoptera légalement l’enfant.

 

Si il y’ a encore quelques années, seules les femmes célibataires pouvaient envisager l’adoption, celle-ci est aujourd’hui possible pour les hommes.

L’adoption reste toutefois plus simple malgré tout pour une femme seule que pour un homme. Notamment en raison des lois en vigueur dans les pays d’origine des enfants.

 

Les démarches liées à l’adoption

 

L’adoption est un processus long et complexe qui peut prendre plusieurs années sans garantie d’aboutir.

La première étape consiste à obtenir un agrément délivré par le Président du Conseil général.

Afin d’obtenir cet agrément, une enquête est menée par une commission d’agrément afin d’évaluer que les conditions d’accueil sont propices au bon développement de l’enfant sur les plans social et psychologique.

 

Une fois obtenu le sacro-saint agrément, celui-ci est valable 5 ans.

Les adoptants doivent chaque année confirmer leur projet à l’Aide sociale à l’enfance afin de le conserver.

Vous pouvez obtenir plus d’informations sur l’agrément sur le site officiel dédié à l’adoption.




C’est à partir de ce moment que vous pouvez commencer à démarcher les différents organismes ou orphelinats pour chercher un enfant à accueillir.

 

L’adoption sera plus ou moins simple selon le plus d’origine que vous sélectionnerez. Vous aurez plus d’informations sur la politique des pays ouverts à l’adoption internationale sur diplomatie.gouv.fr.

 

Sur place, vous devrez parfois composer avec la tambouille administrative des pays d’origine.

 

Vous pourrez assister à des choses injustes, voire même illégales (l’achat d’enfant par d’autres adoptants par exemple). Il est important de rester solide car le processus peut être décourageant.

 

Après l’adoption

 

Une fois votre enfant à la maison, préparez-vous à être soumis à d’autres démarches.

Tout d’abord, il est conseillé de faire établir un bilan santé de l’enfant. Il vous faudra ensuite renseigner toutes les administrations compétentes de la situation.

 

Jusqu’à l’adoption plénière, votre enfant bénéficiera d’un suivi post-adoption par l’ASE afin de s’assurer de sa bonne intégration au quotidien.

 

Afin que celle-ci se passe le mieux possible pour vous et votre enfant, n’hésitez pas à faire appel à un psychologue.

Celui-ci pourrait être utile à vous-même comme à l’enfant. Il pourra également vous aider à travailler à la façon de raconter son histoire à votre enfant.




Gardez en tête que les enfants adoptés viennent tous avec leur histoire, parfois lourde. Le poids de celle-ci dépasse parfois ce qu’il est possible de gérer sans aide extérieure.

 

Ne vous laissez pas dépasser, n’ayez pas honte. Le plus important est de ne pas hésiter à solliciter de l’aide lorsque c’est nécessaire. On ne vous enlèvera pas votre enfant simplement parce que l’ajustement est un peu difficile.

 

Quelle est votre histoire? Avez-vous déjà pensé à l’adoption? Si vous avez vécu la joie d’accueillir un enfant dans votre famille, n’hésitez pas à partager votre expérience en commentaires!




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