Comment bien choisir vos gélules beauté ?

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Temps de lecture : 3 mn

Les gélules beauté font partie intégrante de la cosmétique, Aujourd’hui, avec du recul, on en sait plus sur leur activité et leur bon usage.




 

La peau… en agression constante

 
De tous les tissus de l’organisme, c’est la peau qui, par son contact direct avec l’environnement, subit le plus les méfaits des diverses pollutions de l’atmosphère — et surtout ceux du soleil — générateurs de radicaux libres. Or, ces radicaux libres sont les premiers responsables du vieillissement cutané.

En effet, ils dégradent les fibres de collagène qui garantissent la fermeté de la peau, ainsi que les fibres d’élastine qui assurent sa souplesse. Pour prévenir et freiner ces phénomènes, les cosmétiques en application externe demeurent indispensables mais ne sauraient suffire. Des apports internes ne peuvent qu’accroître leur action. Les gélules beauté — la “cosmétique orale” — y répondent.

 

 

Que renferment les gélules beauté ?

 

Des micro-nutriments nécessaires à l’organisme : vitamines, minéraux, acides gras essentiels et antioxydants comme les flavonoïdes ou le lycopène (celui-ci est deux fois plus “efficace” que le bêta-carotène et cent fois plus performant que la vitamine E).

La plupart sont d’origine naturelle : la vitamine A est extraite de la carotte, la vitamine E du germe de blé ou de l’huile de soja, les acides gras essentiels de l’huile de bourrache ou de l’huile de poisson, le lycopène de la tomate, les flavonoïdes des pépins de raisin…



Certes, toutes ces substances peuvent être apportées par une alimentation équilibrée et variée mais, souvent, celle-ci ne suffit pas à combler les éventuels déficits. D’où l’intérêt des compléments nutritionnels dont font partie les gélules de beauté.

Attention ! Compléter l’alimentation ne doit pas inciter à moins bien se nourrir sous prétexte qu’on avale des nutriments essentiels.

 

Les gélules beauté remplacent-elles les crèmes ?

 

Non. Elles les complémentent. Les crèmes agissent en surface directement à l’endroit concerné. Elles auraient un rôle important pour la beauté de la peau. Tout comme les gélules pour les ongles et les cheveux ne se substituent nullement aux soins locaux.

« L’avantage d’une cosmétique orale serait d’agir en profondeur, au stade de la formation des cellules, contrairement aux produits par voie topique qui agissent en surface. Cette cosmétique a, par ailleurs, une action cutanée globale, aussi bien au niveau du visage que du corps. En outre, elle est plus simple et plus rapide à utiliser », nous explique Femmes references.

 

Quel est leur rôle ?

 

Contrairement aux autres compléments alimentaires – qui ont une action générale, comme accroître la vitalité ou renforcer l’immunité – les gélules de beauté ont une visée plus spécifique : elles peuvent agir sur la fermeté de la peau, combattre les rides ou fortifier les cheveux.



Elles apporteraient les éléments essentiels dont la peau et les phanères (ongles, cheveux…) ont besoin pour garder leur tonus. Par exemple, l’huile d’onagre, riche en acides gras polyinsaturés, régénère les membranes cellulaires de la peau et préserve le film hydrolipidique.

 

Le lycopène freine l’amincissement de l’épiderme et améliore sa densité : il stimule la multiplication des kératinocytes et régule leur différenciation. Les isoflavones de soja, dont les molécules ont une structure chimique proche des œstrogènes, favorisent le renouvellement épidermique.



Ces actifs agissent en synergie, d’où les véritables cocktails qui composent les gélules. Ainsi, l’extrait de pépins de raisin antioxydant agit sur les éléments aqueux des cellules et le lycopène intervient sur les membranes des cellules : associés, leurs performances sont multipliées par dix ; ils améliorent aussi l’efficacité de la vitamine C qui, souvent, les accompagne.

Dernière innovation, le lycopène a été encapsulé dans des lacto-protéines afin de mieux atteindre son objectif : les tissus cutanés.

 

Peut-on les prendre avec des médicaments ?

 

Oui, pour des médicaments courants pris sporadiquement. En revanche, si l’on est sous suivi médical régulier, mieux vaut demander avis à son médecin. Evitez par exemple la vitamine D en cas d’hypercalcémie ou d’antécédent de calcul rénal.

Méfiez-vous des extraits marins en cas d’allergie aux crustacés et aux poissons.

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