Je suis Mila vs Je suis pas Mila : Tous les faits, vos avis

Temps de lecture éstimé: 4 minutes
Mila Orriols, auteure des propos contre l' islam

Le 20 janvier dernier, Mila Orriols, une jeune adolescente iséroise de 16 ans voit sa vie basculer en critiquant ouvertement l’ islam sur Instagram. Ségolène Royal, Marlène Schiappa, l’affaire a pris tellement d’ampleur que les politiques ont donné leur avis.

En effet, sa story a déclenché une vague de haine, de menaces de mort et d’insultes sur les réseaux.

Si vous n’avez pas suivi, on vous explique.




 

Résumé de l’affaire Mila, si vous n’avez pas suivi

 

C’est le 19 janvier dernier que tout a commencé.

Ce jour là, Mila reçoit sur Instagram des avances d’un jeune homme de confession musulmane. La jeune fille, homosexuelle, refuse celles-ci.

Devant l’insistance du jeune homme, le ton monte et Mila publie dans sa story Instagram une vidéo dans laquelle elle critique sans filtre la religion musulmane:

 

« l’Islam est une religion de haine. Le Coran c’est de la merde […] Votre religion c’est de la merde, votre Dieu je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci au revoir »

 

Sa vidéo, relayée des dizaines de fois sur Twitter a déclenché une vague de haine et une médiatisation hors norme.

 

S’en est suivie une vague de messages de haine, d’insultes et de menaces à l’égard de la jeune fille. Menaces de mort, de viol, et propos homophobes fusent à son encontre.

Son adresse ainsi que son identité ont été rendues publiques par des jeunes de son lycée.

 

Devant la violence des messages reçus, Mila a été descolarisée du lycée Leonard de Vinci de Villefontaine.

 

A l’heure actuelle, elle n’y a toujours pas remis les pieds. Le rectorat de Grenoble avoue ne pas être en mesure d’assurer sa sureté avec certitude pour le moment.

 

Son compte Instagram, @miloorrs a quant à lui été désactivé.




 

Les autorités face à l’ampleur de l’affaire

 

Devant la violence des messages reçu, Mila décide de porter plainte.

Le parquet de Vienne ouvre alors deux enquêtes:

  • L’une à la demande Mila visant à identifier et sanctionner les auteurs des menaces proférées à son encontre.
  • L’autre visant à étudier si les propos tenus par Mila seraient sanctionnables pénalement.

 

Jeudi 30 janvier, le parquet tranche concernant la seconde: l’instruction est classée sans suite.

En effet, le parquet a considéré que la jeune femme n’avait pas incité à la haine envers un groupe de personnes, mais simplement manifesté une critique de leur religion, si insultante et maladroite soit-elle.

 

Hors, le droit au blasphème relève de la liberté d’expression en France.

 

Du côté des politiques, les #jesuismila s’opposent aux #jenesuispasmila.

Tentatives de récupération de certains partis ou non, tous s’expriment.





Pour Marlène Schiappa (Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité femmes hommes), il n’est pas question de centrer le débat sur les propos de la jeune femme. Seules les menaces sont à considérer pour elle.

Elle défend ainsi le droit au blasphème.

 

Abdallah Zekri, délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), estime quant à lui que Mila “l’a bien cherché”.

Propos jugés « criminels » et « indignes par Marlène Schiappa.

 

#Jesuismila vs #Jesuispasmila : les avis divergent sur Twitter

 

Une chose est certaine: Mila aura réussi à crée le débat.

Alors qu’en France, l’islam est au coeur des débats les plus virulents depuis quelques années, l’affaire fait parler.

 

Les #jesuismila prônent la liberté d’expression et le droit au blasphème. Il regrettent une volonté de revenir au “délit de blasphème” de la part du clan adverse.

 

Les #jenesuispasmila, quant à eux ont un discours visant plutôt à condamner les propos de la jeune fille, bien qu’ils ne cautionnent pas les menaces reçues.
Ségolène Royal s’est quant à elle pronconcée: elle n’est pas Mila, “surement pas”!

 

 

Certains twittos y voient une récupération gauchiste en vue des prochaines élections

Participez au débat sur l’affaire Mila

 

Quel est votre avis sur l’affaire? #jesuismila ou #jesuispasmila ?

Vous êtes invités à donner votre avis argumenté en commentaires!

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Une réponse

  1. Moi désolée mais je ne suis pas Mila. Je ne valiee pas ses menaces de mort, mais a 16 ans, on sait ce qu’on dit.

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